vendredi 17 février 2012

« A MINIMA », Carte blanche à Yannick Vigouroux - Médiathèque Marguerite Duras, Paris 20e, 7 novembre-9 décembre 2012

 

© Photo Yannick Vigouroux, « 31 janvier 2012 » 
(Samsung Nexus S Android - Application "vignette")




« Face à la haute technicité du tout numérique et à la standardisation des images, on assiste depuis quelques années à la résurgence à l'échelle internationale - relayée par les médias et les réseaux sociaux, et mise en valeur à travers festivals et expositions -, de pratiques photographiques dites "pauvres", qui consistent en l'utilisation de procédés anciens et d'appareils fabriqués, rudimentaires ou cheap (photogrammes, sténopé, cyanotypes et autres procédés anciens, polaroid, lomographie et autres appareils à lentille plastique, photophonie…), faisant une large place à l'expérimentation, et dont les résultats, aléatoires, tranchent avec les normes de l'idéal photographique : les images pauvres jouent sur l'accident, le flou, le cadrage hasardeux, le vignettage, la saturation des contrastes et des teintes, la surimpression, le prosaïsme des sujets…, remettant en cause les notions de bonne ou mauvaise photo, de photo réussie ou ratée.
C'est cette tendance que nous nous proposons de mettre à l’honneur au sein de la médiathèque Marguerite Duras dans le cadre de la manifestation A Minima : Carte blanche à Yannick Vigouroux, à travers des expositions, conférences et ateliers pratiques. »


Médiathèque Marguerite Duras, 115 rue de Bagnolet 75020 Paris 
 


samedi 4 février 2012

Les vrais bonheurs s'écrivent au crayon de papier...



© Photo et texte Yannick Vigouroux,
 « Capri, mars 2003 » (Box 6x9 cm)




Les vrais bonheurs sont des « petits riens insignifiants » qui s'écrivent au crayon de papier, mais aussi, dans mon cas, et d'autres amis, à l'aide d'appareils simples tels que ma box 6x9 cm.








De retour de Marseille, je relis Jean-Claude Izzo (si vous ne connaissez pas encore le travail photographique de sa femme Catherine, que m'a fait découvrir Bernard Plossu, visitez ses pages, c'est beau, elle manie avec beaucoup de sensibilité le « crayon de papier photographique » http://www.passe-vue.com/fr/presentation.php) :


« Dehors, je pris le soleil en pleine gueule. L'impression de revenir à la vie. La vraie vie. Où le bonheur est une accumulation de petits riens insignifiants. Un rayon de soleil, un sourire, du linge qui sèche à une fenêtre, un gamin faisant un drible avec une boîte de conserve, un air de Vincent Scotto, un léger coup de vent sous la jupe d'une femme... » (Total Khéops, 1995)
Crayonnons, attentifs aux « petis riens », car c'est là que bat le coeur de l'humanité.