mardi 28 août 2012

« La vague bleue, août 2012 » : choisissons nos simulacres (et notre société)




© Yannick Vigouroux, « La vague bleue, Paris, août 2012 » (Poladroid)


Choisissons nos simulacres – et notre société – plutôt que de subir ceux que l’on nous impose. Dans ces mensonges visuels éhontés, cupides et nocifs, faisons le tri, approprions-nous les fragments qui nous conviennent, recadrés, remaniés, comme cette  « vague bleue », citation postmoderne d’une célèbre lithographie japonaise, en réalité « arrachée »  à une publicité géante du métro parisien pour un Tour Operator…
Que cette vague soit « fausse » ou « réelle », peu importe : seul compte pour moi, où que je sois, au bord, ou si loin, comme c’est le cas en ce moment, de la mer, ce sentiment de littoral intérieur et de « BLEU » profond.

mardi 21 août 2012

Écrire sa vie au futur antérieur (Diana-F)




© Yannick Vigouroux, « Naples, septembre 2017 » (Diana-F, 4 x 4 cm)



La photographie ne sert pas qu’à se souvenir, elle permet aussi de vivre et écrire sa vie au futur antérieur.
Lacunes, lapsus, altérations, trouées de lumière et imperfections diverses font partie du processus de tissage et de détissage du tissu sensible et  mouvant de l’existence.

jeudi 16 août 2012

Quelque chose BLEU




© Yannick Vigouroux « Août 2012 » (Poladroïd)





Loin de la mer qui n’est plus pour moi en ce moment qu’un écho atone et blanc, sans couleur, il faut bien imaginer d’autres rivages, d’autres « Littoralités »...
En tout cas quelque chose BLEU, qui finalement comme le littoral est partout dans cette parenthèse estivale, comme « un bruit vide » (Jean-Michel Maulpoix) et mat, mais profond qui me remplit et remplit l’espace.